Aborder le froid de l’hiver de front
Depuis longtemps, la commercialisation du tourisme hivernal constitue un défi de taille pour l’industrie. L’objectif marketing d’une destination vise, en règle générale, à faire ressortir avantageusement les composantes de l’offre touristique en hiver. Reste que le froid demeure une réalité implacable, que l’on choisisse ou non de l’aborder dans le message publicitaire.
En Islande, on n’y va pas par quatre chemins pour préparer le visiteur à son expérience hivernale (photo).
Le message véhiculé: on n’échappe pas à la réalité du froid de ce pays, mais cela n’enlève rien au plaisir. On y voit une jeune femme, neige dans les cheveux et le collet aux lèvres, qui nous invite d’un regard décidé à vivre un «chilling excitement». C’est aussi l’art de passer le message avec un jeu de mot positif.
Ne serait-ce pas la meilleure approche pour s’assurer que le visiteur international, moins au fait des conditions climatiques du Québec en hiver, sache à quoi s’attendre et se prépare adéquatement à affronter le froid de nos hivers québécois? Nul ne gèle s’il est bien vêtu! Quoi de pire qu’un touriste déçu de son expérience en raison d’un programme altéré pour cause de températures trop «saisissantes» à son goût? La réputation d’un Québec trop froid pour être visité en hiver peut se répandre trop facilement.
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