Le patrimoine religieux et son héritage architectural
Depuis 1995, le gouvernement du Québec a injecté près de 255 millions de dollars dans la restauration du patrimoine religieux de la province. On remarque ici, comme ailleurs dans le monde, un besoin de se réapproprier l’espace des lieux de culte, parfois laissés à l’abandon, afin de les préserver et de leur redonner vie. Entre le statu quo et la démolition, il existe un éventail de transformations permettant de protéger la symbolique de ces temples sacrés, de la mettre en valeur et de lui rendre hommage. Quelles églises ont fait place au restaurant Le Sacristain de Trois-Rivières, à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal et à la bibliothèque Memphrémagog de Magog?
Vous pouvez consulter le commentaire de Luc Noppen, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain, au bas de la page.
Paysage immobilier des lieux de culte québécois
On compte 2 751 lieux de culte au Québec, dont 2 023 de tradition religieuse catholique, 238 de tradition anglicane et 532 d’autres religions (certains accueillent plus d’une tradition sous leur toit). Selon le Conseil du patrimoine religieux du Québec (CPRQ), autrefois connu comme la Fondation du patrimoine religieux du Québec (1995-2007), 40% de ces lieux possèdent une forte valeur patrimoniale d’un point de vue architectural, artistique ou historique.
Dans son bulletin d’avril 2012, le CPRQ annonce que 270 lieux de culte québécois, soit 10% de l’ensemble de ces lieux, sont visés par une fermeture, une vente ou une transformation. Ce phénomène touche autant les milieux ruraux que les milieux urbains; les églises bâties entre 1945 et 1975 sont particulièrement concernées. Leur design extérieur aux allures parfois plus modernes de même que leur plus petite superficie intérieure pourraient expliquer ce choix.
Lorsque l’on observe le paysage québécois, il est possible de deviner l’existence de certains villages par la présence de clochers qui se dessinent à l’horizon. Outre leur caractère sacré, ces temples religieux jouent un rôle de repère territorial et identitaire. Les enjeux relatifs à la destruction ou au changement de vocation des églises sont de toute évidence complexes, en raison de l’emplacement central de ces édifices et de la symbolique qu’on leur associe.
Bien que le Québec se laïcise progressivement, l’héritage immobilier laissé par notre passé religieux touche à la fois les citoyens croyants et les athées. Depuis plusieurs années, de nombreuses communautés de la province joignent leurs forces afin de sauvegarder ce patrimoine, témoin de notre histoire. Cette participation citoyenne est d’ailleurs fortement encouragée par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine ainsi que par l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, qui, ensemble, ont développé un protocole d’entente visant le changement de vocation partiel ou entier de certaines églises.
Le documentaire Ne touchez pas à mon église!, diffusé pour la première fois le 22 février dernier, illustre bien cette volonté de préserver nos lieux de culte à travers l’exemple de la municipalité de Saint-Camille.
Source: Ne touchez pas à mon église!
Des exemples inspirants
Depuis longtemps, la fonction des églises québécoises va au-delà de leur vocation religieuse: lieux de rencontre entre citoyens, centres culturels et communautaires, lieux d’enseignement, etc. Cependant, depuis quelques années, on assiste à des transformations majeures qui, en plus de protéger le patrimoine, mettent en valeur le cachet unique de l’architecture de ces lieux de culte. Voici quelques exemples locaux et internationaux.
Hôtel
L’église des Frères mineurs, située à Malines, en Belgique, a reçu un second souffle à la suite de sa désacralisation, puis de sa vente au groupe Martin’s Hotels. Connu sous le nom de Martin’s Patershof, cet hôtel met en valeur sa vocation d’antan avec une touche de modernité depuis 2009. Il compte au total 79 chambres.
Source: Martin’s Patershof
Restaurant
La restauration trouve également sa place dans plusieurs lieux de culte à travers le monde. C’est le cas, entre autres, des restaurants Le Sacristain, situé à Trois-Rivières, The White Rabbit, dans la région de Dempsey, à Singapour, et The Church, à Dublin.
Sources: Le Sacristain(Trois-Rivières) ; The White Rabbit (Singapour) ; The Church (Dublin)
Les dimensions de certaines églises peuvent aussi favoriser la tenue de grands événements. Par exemple, à Napier, en Nouvelle-Zélande, le restaurant et bar The Old Church se démarque par son volet événementiel et son cadre enchanteur.
Source: The Old Church
Bibliothèque
La conversion d’églises en bibliothèques se fait depuis plusieurs années dans la province. Au début des années 1980, l’ancienne église anglicane St. Matthew de Québec, classée monument historique, est devenue la bibliothèque Saint-Jean-Baptiste. Plus récemment, à l’automne 2011, l’ancienne église Sainte-Marguerite-Marie de Magog a accueilli la bibliothèque Memphrémagog.
Source: Ville de Magog
Salle de spectacle
La qualité acoustique de certaines églises ainsi que leur décor exceptionnel ont incité des communautés ou des promoteurs à transformer leur lieu de culte en salle de spectacle. On peut penser à l’ancienne église Erskine and American devenue la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal, à l’ancienne église méthodiste Wesleyan, devenue le Central Hall Westminster, à Londres, ou encore à l’église Saint-Siméon, à Bordeaux, transformée en salle de cinéma indépendant.
Sources: Salle Bourgie MBAM; Le Central Hall Westminster; Cinéma Utopia (Bordeaux)
La conservation de nos lieux de culte suscite un grand intérêt. Selon Jocelyn Groulx, directeur du CPRQ, «en plus des considérations architecturales et urbaines, la concertation entre les propriétaires et le milieu apparaît comme un facteur de succès incontournable».
Luc Noppen, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM et spécialiste internationalement reconnu du patrimoine religieux, explique que le Québec se distingue par une expérience notable en matière de conversion d’églises; l’équipe de recherche qu’il dirige a ainsi déjà recensé plus de 600 de ces bâtiments qui ont changé de vocation. «Le plus difficile reste toutefois à venir, précise-t-il. Car bientôt, c’est pour des églises de grande intensité patrimoniale qu’il faudra trouver de nouveaux usages, chaque fois appropriés à la valeur symbolique de ce que tous considèrent comme des joyaux du paysage construit québécois».
Cette analyse a été rédigée en collaboration avec Caroline Lévesque.
Commentaire de Luc Noppen
Luc Noppen – Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain |
Luc Noppen est professeur au Département d’études urbaines et touristiques de l’Université du Québec à Montréal depuis 2001; auparavant il a enseigné à l’Université Laval (depuis 1972), au Département d’histoire et à l’École d’architecture. Il a été invité par l’UQAM à devenir le premier titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain (2001-2008), à l’École des sciences de la gestion. Spécialiste reconnu de l’histoire de l’architecture et de la conservation architecturale au Québec, Luc Noppen œuvre depuis quarante ans en recherche et enseignement en histoire de l’architecture et en patrimoine; il a à son actif plus de trente livres et plus de trois cents articles, rapports et communications scientifiques. Il dirige et co-dirige un groupe de 25 étudiant(e)s à la maîtrise et au doctorat et accueille chaque année deux stagiaires post-doctoraux. Luc Noppen travaille sur le patrimoine religieux du Québec depuis 1970. Il a d’abord longuement œuvré à caractériser l’architecture religieuse; puis s’est engagé dans la conservation et la mise en valeur de ce patrimoine, particulièrement menacé depuis que la désaffection du culte s’accélère. Avec sa collègue Lucie K. Morisset il a cosigné en 2005 «Les églises du Québec, un patrimoine à réinventer» (Presses de l’Université du Québec); il a été l’organisateur du colloque international «Quel avenir pour quelles églises? / What Future for Which Churches?», tenu à l’UQAM en octobre 2005 dont les actes ont été publiés (Presses de l’Université du Québec); il a organisé aussi le récent colloque international interuniversitaire sur l’avenir des abbayes, couvents et monastères, qui s’est tenu à Montréal et à Québec à l’automne 2009 («Des couvents en héritage / Religous Houses: A Legacy»). |
Le Québec a acquis au fil des ans une bonne expérience en conversion d’églises: la base de données de la CRC en patrimoine urbain de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM recense déjà quelque 697 cas d’églises qui ont changé de vocation. Mais contrairement à l’Europe où plusieurs de ces églises – paroissiales et abbatiales – ont été valorisées à des fins touristiques, notamment comme hôtels et restaurants de luxe, musées, centres d’interprétation ou centres d’accueil touristiques, le catalogue québécois démontre une nette préférence pour des usages locaux et communautaires, notamment parce que l’intensité patrimoniale de ces monuments permettait un retraitement architectural important.
Au Québec, il n’y a guère que l’ancienne église Saint-Georges de Baie-Comeau, convertie en Station d’exploration glaciaire du Jardin des glaciers, qui constitue un réel produit d’appel touristique. Cette initiative, appuyée par tous les acteurs socio-économiques du milieu, a d’ailleurs permis d’attirer les grands navires de croisière durant la saison estivale.
Source: Église Saint-Georges de Baie-Comeau, © Luc Noppen 2011
Ailleurs, églises et chapelles historiques, toujours utilisées comme lieux de culte, appuient modestement la mise en tourisme de quartiers historiques (Montréal, Québec, Trois-Rivières) en étant ouverts aux visiteurs ou, quelquefois, en faisant l’objet de circuits de visites et d’activités culturelles. La Ville de Québec a pris une bonne longueur d’avance avec les initiatives de la Corporation du patrimoine et du tourisme religieux de Québec, dont la programmation est très appréciée. Les bateaux de croisière fournissent d’ailleurs un public non négligeable aux églises et couvents réputés du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial. À cet égard, il vaut la peine de mentionner comment les sites religieux et/ou sacrés sont un produit d’appel incontournable dans les destinations internationales de qualité.
Au Québec, comme dans tout l’Occident chrétien, la désaffection massive du culte entraîne la fermeture d’églises et le phénomène va grandissant. Une question s’impose : comment fera-t-on visiter à l’avenir des lieux vidés de leur animation historique, qui jusqu’ici étaient interprétés quotidiennement par la perpétuation d’usages et de rites séculaires ? Devra-t-on engager et former des figurants pour faire revivre le cérémonial de la messe, des processions, des rites funéraires ? Qui visitera une église vide qui ne sert qu’à être regardée, surtout si le regard n’est désormais plus informé d’une culture chrétienne préalable ?
Au Québec, l’église Saint-Pierre de l’île d’Orléans préfigure ce qui nous attend: la plus ancienne église du Québec – classée monument historique en 1958 – espère toujours quelque visiteur qui s’intéresserait à un intérieur privé d’usage et de sens. Plus généralement, que fera-t-on de ces quelques 200 églises historiques, protégées en vertu de la Loi sur les biens culturels, qui seront toutes abandonnés par leurs propriétaires actuels, paroisses ou diocèses. Leur caractère précieux nous empêchera d’en faire des plateaux sportifs ou des centres communautaires; mais il nous faut d’urgence inventer un propriétaire – on sait déjà que ce ne sera pas un ordre de gouvernement – qui aura comme mission de les patrimonialiser et de les mettre en tourisme pour continuer à affirmer les identités et contribuer au tourisme urbain ou au développement local.
Source: Église Saint-Pierre de l’Île d’Orléans, © Luc Noppen 2010
Au cœur de ces conversions et de la planification du destin des églises s’imposent la culture locale et l’imbrication du fait religieux dans cette culture. Les conversions menées en Grande-Bretagne, en Allemagne, au Pays-Bas et en France sont ainsi colorées par une histoire nationale et la position historique des traditions religieuses historiques dans le temps long de la nation. Même entre le Canada et le Québec, les attitudes face à ce patrimoine varient : on n’imagine pas qu’un bar de spectacles érotiques puisse s’installer dans une église fermée au culte au Québec, alors qu’à Toronto cela se pratique. Il y a quelques années encore, l’idée qu’un groupe de jeunes des deux sexes puissent jouer au basketball dans une nef québécoise puis aller prendre une douche au sous-sol aurait créé des remous. Aujourd’hui pourtant cela se fait sans aucun encadrement légal ou réglementaire nouveau.
Source: Église Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie de Granby, © Chantal Lefebvre 2005
C’est dans le but de confronter l’expérience québécoise à celle de l’Occident chrétien que la CRC en patrimoine urbain organise des rencontres internationales. Le colloque organisé en 2005 à Montréal sur le thème Quel avenir pour quelles églises ? a permis de créer un réseau expert, alimenté annuellement par des rencontres et séminaires. Officiellement constitué en 2010 à Canterbury (UK) en 2010, le forum Future for Religious Heritage, dont la CRC en patrimoine urbain est un membre fondateur, se réunira en novembre prochain à Venise, pour explorer plus avant et mettre en commun l’expertise internationale, dont celle, bien affirmée, du Québec. Ainsi l’UQAM offrira tout au long de l’automne 2012 un séminaire hebdomadaire sur le patrimoine religieux (EUR-8511, tous les lundis à 18h) auquel seront conviés des experts occidentaux (UK, Allemagne, Suède, Belgique et Pays-Bas).
Sources:
– Bernier, Lyne. «La conversion des églises à Montréal: État de la question», Architecture Canada, Vol. 36 no.1, 2011, p. 41-64.
– Collectif. «Églises reconverties». Paris, Éditions Ereme, 2007, 216 p.
– Conseil du patrimoine religieux du Québec. «Nos églises: un patrimoine à convertir», hiver 2011-2012.
– Conseil du patrimoine religieux du Québec. «Que deviennent nos églises en mutation?», no 1, avril 2012.
– Fondation du patrimoine religieux du Québec. «Inventaire des lieux de culte du Québec – Rapport d’activités», 25 février 2005.
– Gagnon, Jean-François. «La plus belle bibliothèque au Québec», La Tribune, 22 novembre 2011.
– Gaudreau, Jérôme. «Nouvelle bibliothèque: un choc entre la culture, la technologie et le patrimoine», La Tribune, 13 novembre 2011.
– Lévesque, Caroline. «Développement du tourisme au sein de la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal», 5 mai 2011.
– Morisset, Lucie K., Noppen, Luc et Coomans, Thomas. «Quel avenir pour quelles églises? / What Future for Which Churches», Patrimoine urbain, Presses de l’Université du Québec, 2006.
– Noppen, Luc et Morisset, Lucie K. «Heritagization of Church Buildings. Quebec and North American Perspectives», dans Loci Sacri. Understanding Sacred Places, sous la direction de Bart Verschaffel, Jan de Maeyer et Thomas Coomans, Leuven University Press, 2011, p. 243-255.
– Noppen, Luc et Morisset, Lucie K. «Les églises du Québec: Un patrimoine à réinventer», Patrimoine urbain, Presses de l’Université du Québec, 2010.
– Noppen, Luc. «Church Conversion in North America and Quebec» «Beispiele von Umnutzungen und Nutzungserweiterungen aus dem Ausland: Québec in Amerika» Actes du Colloque international KirchenWechsel der Nutzung – Nutzen des Wechsels tenu les 22-24 septembre 2010 à Mullheim-Duisburg (Allemagne), p. 109-124.
– Secrétariat des commissions de l’Assemblée nationale du Québec. «Croire au patrimoine religieux du Québec», juin 2006.
Sites Web
– Chaire de recherche du Canada en patrimoine religieux bâti de l’Université Laval
– Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain ESG-UQAM
– Chaire religion, culture et société de l’Université de Montréal
– Conseil du patrimoine religieux du Québec
– Fiducie du patrimoine ontarien
– Inventaire des lieux de culte du Québec
– Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine
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Cet article soulève un gros débat qui dépasse à lui seul la question touristique ne serait-ce qu’en raison des types d’usage alternatif exposés ici. La conversion d’usage des églises demeure une stratégie urbaine de revitalisation fort intéressante qui a d’ailleurs fait l’objet de colloques. Néanmoins, elle questionne sur la faisabilité de l’opération en termes de mécanique du bâtiment et de rentabilité financière de l’investissement. Ce ne sont pas toutes les églises qui sont en mesure de passer ce test.
L’article montre que 40% du parc immobilié religieux représenterait une valeur patrimoniale importante, soit entre 1100 et 1200 bâtiments. En regard des communautés qui voudraient garder leur église, c’est beaucoup. Dans le contexte des choix publics budgétaires, le degré d’implication financière de l’État me semble extrêment limité.
Le portrait prend allure de tragédie. Lorsqu’on fait le rapport entre le total du tableau 1(2751) et la population du Québec (7 900 000), on arrive à un ratio d’une église pour près de 2 900 personnes. C’est drôlement bas et ça l’est davantage avec un taux de pratique sous les 10%. La réflexion qui me vient, c’est qu’au Québec on a surconstruit.
De plus, pour quiconque s’intéresse aux coûts d’entretien des églises et de leur mise à niveau (réparations majeures), sera confronté immédiatement au choix de garder ou non des bâtiments sous utilisés. Les dépenses de mise à niveau totalisent régulièrement des sommes dans les 7 chiffres. Les déchirements à l’intérieur des communautés vont donc se répéter et l’option de démolition va peut-être atteindre un point de sévérité que l’on aurait jamais envisagé. Je crois qu’il faut être réaliste. De toute façon, la question des églises excédentaires est continuellement abordée par les Évêchés et, à ce titre, une vision de la géographie « élargie » de la paroisse avec peu de lieux de culte est en train de faire son chemin.
Merci monsieur Gagnon pour votre commentaire fort pertinent.
Merci Mme Racine pour ce très intéressant article et merci à vos commentateurs. De bien bonnes idées pour espérer moins s’inquiéter pour l’avenir de nos églises.
Un petit clin d’oeil sur le point de vue du clergé français sur le lien entre le patrimoine religieux bâti et le tourisme, entre la doctrine aussi et le tourisme.
http://www.frequenceterre.com/chroniques-environnement-300412-2975-quand-l-eglise-prone-un-tourisme-responsable.html
Bonjour Amélie,
Article bien intéressant. Je suis d’ailleurs allée manger dans une petite église convertie en restaurant (www.cerises.com) et ce fut bien agréable, mis à part le fait que le son raisonne plus dans ce type d’architecture et que mon bébé avait gazouillé plutôt fort!
Merci pour vos commentaires, liens et anecdotes!
Un autre bel exemple de revitalisation du patrimoine religieux se trouve à Nicolet. Un hôtel de 51 chambres vient d’être ouvert dans l’ancien noviciat des pères Montfortains. L’intérieur de la bâtisse qui date de 1925 n’est plus reconnaissable du tout.
Venez voir notre site web: http://www.hotelmontfort.ca