Gratitude au travail, tout le monde y gagne !
Un superviseur qui dit merci à un employé accroît la productivité de ce dernier d’au moins 50 %.
Comme le rappelle l’auteure Barbara Palmer, une étude de l’université Harvard et de l’école de commerce Wharton démontre que les gens sont moins portés à faire preuve de gratitude au travail que dans d’autres contextes. Seulement 10 % des personnes expriment de la reconnaissance au travail sur une base quotidienne et 60 % ne le font que rarement ou jamais.
La gratitude a un effet revigorant immédiat. Pour l’intégrer efficacement dans un milieu de travail, voici quatre éléments élaborés par Greater Good Science de l’université de Californie à Berkeley à retenir.
- La gratitude ne concerne pas la performance
D’abord, il est important de distinguer la gratitude de la reconnaissance liée à la performance au travail. On parle ici de l’appréciation que l’on démontre à quelqu’un pour son attitude, sa personnalité, sa présence, ses qualités intrinsèques.
- La gratitude se démontre différemment selon les personnes
Certaines personnes apprécient la reconnaissance en public alors que d’autres préfèrent qu’elle soit transmise de façon privée.
- La gratitude doit être appliquée par les leaders
La crédibilité des leaders donne encore plus de poids à la gratitude et le fait qu’ils embrassent cette attitude donne le ton à l’ensemble des employés de tous les niveaux.
- La gratitude doit s’inscrire dans la culture de l’entreprise
C’est la seule façon d’intégrer véritablement le concept de la reconnaissance à l’ensemble des équipes de travail.
Comme le souligne madame Palmer, le manque de reconnaissance constitue la première motivation qui pousse les gens à quitter leur emploi ; une raison de plus d’exprimer de la considération au travail.
Image à la une : Unsplash
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Source(s)
Source : Palmer, Barbara. « How to Express Gratitude at Work », PCMA Convene, 21 novembre 2017.
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