COVID-19 : le tourisme de plein air et d’aventure
Mise à jour : 22 avril 2020. Les études sur les intentions de voyage des adeptes de plein air abondent en ces temps de confinement. Les parcs nationaux sont gérés au cas par cas dans certains pays, suivant une tendance vers la fermeture complète. Dans le secteur privé, des actes de solidarité émergent devant une pause de revenus perpétuée.
Plusieurs aires protégées et stations de ski sont fermées depuis le mois de mars. Au Québec, le gouvernement provincial a ordonné de réduire au minimum les services non prioritaires à compter du mercredi 25 mars, et ce, jusqu’au 4 mai. Les parcs nationaux restent toujours inaccessibles à la population. Ailleurs dans le monde, la situation varie.
Le Réseau de veille en tourisme suit de près l’impact de la COVID-19 sur les différents secteurs de l’industrie touristique. Pour compléter les informations sur le tourisme de plein air et d’aventure, vous pouvez lire les résumés sur les attraits et sur le milieu culturel.
Des décisions au cas par cas
Deux choix semblent se présenter pour les territoires protégés devant la COVID-19 : la fermeture complète ou la coupure des services avec ouverture des sentiers. La Finlande, la France et les États-Unis préfèrent garder leurs employés à la maison et donner accès à certains sites. Le Québec et le Canada gèlent quant à eux l’ensemble de leur réseau. Du côté des États-Unis, l’arrêt des services incite à une annulation des tarifs d’entrée dans les parcs et provoquent un achalandage effréné. L’association National Parks Conservation invite les gens confinés à la maison à profiter des espaces naturels tout en restant chez soi de huit manières différentes.
- Au Yukon, l’ouverture des parcs et des campings est retardée jusqu’au mois de juin.
- Le fondateur de National Park Traveler propose aux gestionnaires d’aires protégées de planifier une relance en deux phases. Une réouverture partielle des services, puis une vague de réembauche. Cette reprise graduelle aide à réguler l’achalandage et à assurer le respect des mesures sanitaires.
- Parcs Canada prolonge la fermeture de ses sites et suspend ses événements, ses activités de groupe et ferme l’accès aux campeurs jusqu’au 31 mai.
- Le ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs interdit les feux à ciel ouvert en forêt ou à proximité à partir du 16 avril. Le règlement s’applique dans certaines régions, notamment en Montérégie et en Estrie.
- Les tours virtuels des aires protégées ont la cote. Le National Park Service aux États-Unis annonce que durant la semaine des parcs nationaux, qui se déroule du 18 au 26 avril prochain, l’accent sera mis sur l’expérience numérique en 2020.
Source : To Do Canada
- Les opérateurs touristiques autochtones du Canada demandent une aide fédérale plus accessible dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Une solidarité et des communications exemplaires
Les associations sectorielles démontrent leur leadership en cette période de crise. En tourisme de nature et d’aventure, Outdoor Industry Association et National Park Conservation se démarquent. Ces associations fournissent toutes les informations nécessaires à la compréhension des enjeux liés à la COVID-19. Elles publient également les plus récentes nouvelles officielles qui concernent l’industrie.
- Les bonnes pratiques s’étendent jusqu’aux entreprises privées. La compagnie Backcountry démarre une levée de fonds publique pour financer la fabrication de matériel sanitaire. Elle compte distribuer un minimum de 9000 masques au New York Department of Homeless Service. D’autres entreprises du secteur, comme les tours opérateurs montrent aussi l’exemple en matière de communications et de solidarité.
- L’organisme Adventure Travel Trade Association réalise une enquête sur l’impact de la COVID-19 sur le secteur privé du milieu du plein air. Parmi les 162 entreprises interrogées durant le mois de mars 2020, 50 % estiment que leurs activités devraient retrouver leur cours normal à la fin de l’été 2021.
Des données encourageantes pour le plein air
Les études sur les intentions de voyages font couler beaucoup d’encre en 2020. Dans le secteur du plein air, Civic Science relève que 43 % des Américains âgés de 13 ans et plus prévoient faire plus d’activités de plein air que d’habitude à cause de la COVID-19. Selon Micheal Coyle de Coquitlam SAR, une équipe bénévole de sauvetage canadienne, la marche en montagne facile à modérée sera une « soupape de sécurité très précieuse » à la fin du confinement.
- Une vaste étude auprès de 12 913 participants issus de 139 pays a démontré une nette hausse de l’activité physique depuis les mesures de confinement. Les gens qui s’entraînent normalement entre une et deux fois par semaine déclarent avoir augmenté leur pratique de 88%. Par contre, plus les répondants étaient actifs avant la COVID-19, moins ils affirment l’être pendant la pandémie. De manière générale, les résultats démontrent une augmentation de l’activité physique dans tous les pays.
- Une nouvelle étude sur la propagation de la COVID-19 suggère aux marcheurs de demeurer loin des sportifs. La grande quantité de gouttelettes laissées derrières les gens actifs nécessitent de garder ses distances à 5 mètres des coureurs, 10 mètres des cyclistes à vitesse moyenne et 20 mètres des cyclistes « rapides ».
Source: Leisure Management
- Les entreprises de locations de véhicules récréatifs voient une occasion d’affaire après la pandémie, alors que le tourisme local et les microaventures risquent d’augmenter significativement.
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Les organismes à suivre en tout temps
- Camping Québec diffuse une foire aux questions ainsi que la liste des campings qui peuvent accueillir des snowbirds sur des emplacements 3 services.
- L’Alliance de l’industrie touristique du Québec donne des informations à jour à l’intention des travailleurs, des entrepreneurs et des gestionnaires de l’industrie touristique québécoise.
- Le gouvernement du Québec indique l’avancement de la situation québécoise quant à la crise de la COVID-19. On y trouve aussi les programmes publics d’aide aux organisations.
- Le gouvernement du Canada met à jour la réponse du Canada ainsi que les mesures et les programmes de soutien financier aux entreprises.
Image à la une : Pexels
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Tant qua moi beaucoup plus dangereux daller faire épicerie en ville que aller faire un séjour de pêche en pourvoirie avec 4 personne qui non aucun symptome